Monteur-étalonneur

métier de monteur étalonneur
présentation du métier de monteur-étalonneur

Le métier de monteur-étalonneur

La météo, les conditions d’éclairage, le type d’objectif et même la marque de la caméra peuvent avoir une incidence sur le rendu final d’un clip vidéo. Dans la grande équipe de la post-production, un professionnel est chargé d’harmoniser les couleurs et les contrastes de chaque prise de vue, en plus de participer au montage final : c’est le monteur étalonneur. Ce métier de l’audiovisuel demande de grandes qualités techniques, en plus d’une forte créativité. Découvrons-le tout de suite.  

Quelles sont les tâches et responsabilités d’un monteur-étalonneur ? 

Le métier de monteur étalonneur vidéo combine deux compétences essentielles : le montage vidéo et l’étalonnage couleur. Son rôle principal est donc dans un premier temps de rassembler, d’organiser et d’assembler des séquences vidéo, puis d’ajuster la couleur, la luminosité et le contraste des images pour obtenir un rendu visuel uniforme et esthétiquement agréable. Pour ce faire, le monteur étalonneur travaille en étroite collaboration avec le chef opérateur et le réalisateur du film.  

Les tâches journalières d’un monteur étalonneur varient assez largement en fonction de l’étape de post production concernée. Dans un premier temps, il va ainsi prendre connaissance des attentes de l’équipe de production, une étape fondamentale sur laquelle il base l’ensemble de son travail. Après le tournage, il commence par trier les rushs (les séquences filmées). La phase de montage consiste ensuite à les assembler de manière cohérente, leur ajouter des transitions et, si nécessaire, des effets spéciaux et/ou un habillage sonore. L’étalonnage peut alors commencer. Il implique notamment de calibrer les couleurs, d’appliquer des effets artistiques et de gérer les ombres et hautes lumières afin de créer une atmosphère visuelle cohérente. Tout au long de la post-production, il participe à des réunions avec le reste de l’équipe technique pour discuter des ajustements nécessaires.  

Les missions du monteur-étalonneur sont variées :  

  • Sélectionner les meilleures prises de vue et séquences 
  • Organiser et assembler les séquences vidéo en respectant le scénario et le rythme préalablement définis 
  • Appliquer des transitions, effets spéciaux et un habillage sonore pour améliorer l’impact visuel 
  • Assurer l’étalonnage vidéo avec des logiciels dédiés (DaVinci Resolve, Adobe SpeedGrade, etc.) 
  • Calibrer les couleurs avec précision en ajustant notamment le contraste, la balance des blancs et la correction des tons de peau 
  • Gérer les ombres, les hautes lumières et appliquer des effets artistiques spécifiques 
  • Assurer le respect de la vision artistique de la production 
missions d'un monteur-étalonneur

Le profil type du monteur-étalonneur 

Avant même d’envisager une formation en audiovisuel, le futur monteur étalonneur a un goût prononcé pour la création visuelle, aime la technologie et a une passion pour les arts visuels. Souvent, il a déjà réalisé et/ou monté de petits clips vidéos, pour les réseaux sociaux, pour un projet scolaire ou pour un groupe de musique local, par exemple.  

Sur le plan comportemental, il a idéalement l’esprit d’équipe, une qualité qui facilitera sa communication avec les autres membres de l’équipe de production tout au long de sa carrière. La capacité à travailler sous pression, à respecter des délais stricts et à maintenir la même qualité de travail, même dans des situations exigeantes, est également utile. Il s’agit néanmoins de compétences qui se travaillent au fur et à mesure que les premiers projets s’enchaînent.  

La formation est de plus là pour acquérir toutes les compétences techniques utiles. Côté outils de montage, on retrouve ainsi des logiciels tels qu’AVID Media Composer, Adobe Premiere Pro, mais aussi Adobe After Effects pour le motion design et certains effets spéciaux. D’autres logiciels comme DaVinci Resolve et Adobe SpeedGrade sont quant à eux des outils particulièrement adaptés à l’étalonnage couleur. Une compréhension approfondie des principes de la composition visuelle, du rythme, de la narration visuelle et de l’utilisation d’effets spéciaux complète un profil particulièrement adapté à la mise en place de récits impactant.  

Avec toutes ces qualités à son actif, le monteur-étalonneur peut petit à petit travailler sur des projets de films de plus en plus exigeants. Il peut aussi évoluer vers un poste de responsable technique ou de directeur de la postproduction.  

Quel est le salaire d’un chef monteur-étalonneur ? 

Grâce à sa spécialisation en étalonnage, un monteur-étalonneur débutant gagne un peu mieux sa vie qu’un monteur vidéo non spécialisé. Il peut ainsi commencer sa carrière avec un salaire mensuel d’environ 2 000 € bruts. En fonction du studio qui l’emploie, de l’importance des projets vidéo sur lesquels il travaille et de son expérience, il peut petit à petit améliorer sa rémunération. Après quelques années d’expérience, un salaire de 3 500 € par mois est ainsi atteignable.  

salaire d'un monteur-étalonneur

formation pour devenir monteur-étalonneur

Quelle formation pour devenir monteur-étalonneur ? 

Devenir monteur-étalonneur implique de se former à la fois au montage vidéo et à l’étalonnage. Il est de plus essentiel d’avoir de bonnes connaissances de l’ensemble des techniques multimédia. Une formation en école de cinéma est par conséquent idéale. Ynov Campus, en partenariat avec l’école de cinéma EICAR, vous propose une formation monteur vidéo en un an centrée sur des projets pratiques qui facilite votre insertion sur le marché du travail. Elle est accessible avec un niveau Bac+2 ou Bac+3, par exemple après notre Bachelor en audiovisuel.  

FAQ

Les diplômes sont-ils reconnus ?

Oui, les diplômes sont certifiés par le ministère du travail. Ce sont des titres de niveau 6 et 7 inscrits au RNCP. Cette certification vous assure l’employabilité et le niveau de salaires attendus par rapport au nombre d’années d’études que vous avez effectuées. Nous vous invitons à visiter les pages concernant nos anciens étudiants pour vérifier par vous-même la qualité des parcours présentés.

Le rythme alterné en 1ère et 2e année

Depuis plusieurs années, nous travaillons en demi-journées pour tous les étudiants. C’est à dire que chaque jour de cours est condensé sur une demi-journée. Cette demi-journée alterne à chaque période de vacance scolaires. Cela vous permet d’organiser votre journée pour vos activités extra-curriculaires comme un engagement associatif, un emploi à temps partiel, un perfectionnement…

Comment financer mes études ?

Pour beaucoup d’étudiants, financer ses études est une préoccupation importante. Quand la famille ne peut subvenir à cette dépense importante, il est possible de trouver des alternatives pour étudier dans un établissement supérieur privé. Plusieurs choix s’offrent à vous :

  • L’alternance
    • Dès la troisième année étudier en alternance vous permet d’obtenir un salaire et de financer vos études. Vous pourrez travailler en contrat pro ou en contrat d’apprentissage (voir question “Types de contrats”).
  • Le job étudiant
    • Si vous ne trouvez pas de contrat alterné, le rythme des études pour les années concernées (3, 4 et 5 ou 4 et 5) vous permet tout de même d’exercer un job étudiant à l’extérieur pour financer vos frais de scolarité et votre vie étudiante. 
  • Le prêt étudiant
    • En première et deuxième année, vous pourrez passer par un prêt étudiant, de nombreuses offres existent aujourd’hui auprès de l’établissement bancaire de votre choix. 
  • Les bourses
    • Les bourses ne sont pas applicables à l’enseignement supérieur privé.

Y a-t-il des cours de soutien ?

Oui, en dehors des Ydays vous pouvez vous inscrire à de nombreux cours du soir pour le soutien dans de nombreuses matières essentielles. Cela permet notamment d’harmoniser le niveau rapidement en première année.

L’alternance, pour qui ?

Le contrat d’apprentissage

Quels publics ?

  • Les jeunes âgés de 16 à 29 ans révolus ;
  • Certains publics peuvent entrer en apprentissage au-delà de 29 ans révolus : les apprentis préparant un diplôme ou titre supérieur à celui obtenu, les travailleurs handicapés, les personnes ayant un projet de création ou de reprise d’entreprise et les sportifs de haut niveau.

A noter : les jeunes ayant achevé le premier cycle de l’enseignement secondaire (fin de 3ème) peuvent être inscrits en apprentissage, sous statut scolaire, dans un lycée professionnel ou dans un centre de formation d’apprentis dès lors qu’ils ont atteint l’âge de 15 ans révolus

Quels employeurs ?

  • Les entreprises relevant du secteur artisanal, commercial, industriel, agricole ainsi que les employeurs du milieu associatif et des professions libérales ;
  • Les employeurs du secteur public non industriel et commercial (fonctions publiques d’État, territoriales et hospitalières, ainsi que les établissements publics administratifs).

Le contrat de professionnalisation

Quels publics ?

  • Les jeunes âgés de 16 à 25 ans ;
  • Les demandeurs d’emploi âgés de 26 ans et plus ;
  • Les bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA), de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) ou de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) ;
  • Les bénéficiaires de l’allocation de parent isolé (API) dans les DOM et les collectivités de Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon ;
  • Les personnes ayant bénéficié d’un contrat aidé.

Quels employeurs ?

  • Tout employeur assujetti au financement de la formation professionnelle continue

L’État, les collectivités territoriales et leurs établissements publics administratifs ne peuvent pas conclure de contrat de professionnalisation.
Source : https://www.alternance.emploi.gouv.fr/  au 15/06/2021

Est-ce qu’Ynov est une école accessible sur concours ?

Il n’y a pas de concours écrit à proprement parler pour rejoindre un cursus Ynov. Votre motivation, vos compétences et votre profil seront évalués lors de votre entretien individuel avec le chargé d’admission de la filière visée. Le processus d’inscription à nos cursus Ynov est entièrement gratuit.

Quels sont les différents types de contrats ?

Voici en quelques mots la différence entre contrat d’apprentissage et contrat pro, vous trouverez tous les détails sur la page officielle du service public.

Contrat d’apprentissage

  • âge : 16 à 29 ans strictement sauf dérogation (voir le site officiel)
  • durée : Lorsque le contrat est à durée limitée, sa durée est de 6 mois au minimum à 3 ans au maximum.
  • type de contrat : CDD ou CDI
  • rémunération : Entre 27 % et 100 % du Smic suivant l’âge et le niveau d’études, ou le salaire minimum conventionnel si plus favorable.

Contrat de professionnalisation

  • âge : 16 à 25 ans et + sous conditions (prime d’activité, A.S.S., A.A.H., C.U.I.)
  • durée : S’il s’agit d’un CDD, la durée minimale est comprise entre 6 et 12 mois. Elle peut être allongée dans certaines situations.
  • type de contrat : CDD ou CDI
  • rémunération : Entre 55 % et 100 % du Smic suivant l’âge et le niveau d’études, ou 85 % de la rémunération minimale prévue par la convention collective ou l’accord de branche de l’entreprise si plus favorable

Les rythmes de l’alternance ?

Dès la 3ème ou la 4ème année d’études, votre rythme sera alterné. Vous passerez 50 % du temps + les vacances scolaires à plein temps en entreprise, et le reste du temps à l’école. Le rythme en entreprise est de 3j en entreprise / 2j à l’école chaque semaine, plus les vacances scolaires en entreprise.