Directeur des effets spéciaux 

directeur des effets speciaux
présentation du métier de directeur des effets spéciaux

Le métier de directeur des effets spéciaux 

Tout le monde s’est déjà émerveillé devant les combats en slow motion de Matrix, a frissonné devant le naufrage du Titanic sur grand écran ou a retenu son souffle devant Jurassic Park. Derrière ces scènes d’anthologie se cache toujours une équipe multidisciplinaire de talent, encadrée par un homme ou une femme au rôle essentiel : le directeur des effets spéciaux ou la directrice des effets spéciaux. Voici tout ce qu’il y a à savoir sur ce métier fascinant.  

Tâches et responsabilités d’un directeur des effets spéciaux 

Lorsque l’on pense effets spéciaux, on pense à des films à gros budget comme Avatar, Le seigneur des anneaux ou n’importe quel opus de l’univers Marvel. Pourtant, ils sont partout et peuvent aussi bien rajeunir un comédien que simuler des conditions atmosphériques particulières (pluie, neige, brouillard, etc.) ou, plus simplement, éliminer des éléments indésirables dans une scène (câbles, caméra apparaissant dans le cadre). Quelle que soit la taille de la production, le directeur des effets spéciaux est tout simplement la personne chargée de gérer l’équipe d’artistes et techniciens en effets spéciaux.  

Ses missions principales :  

  • Déterminer le type d’effets recherchés en collaboration avec le réalisateur (images de synthèse, maquillage, maquettes, animation, capteurs de mouvement, entre autres) 
  • Rassembler et superviser une équipe (VFX artist, superviseur VFX, animateur 2D/3D, par exemple) 
  • S’assurer de la sécurité des équipes et des équipements sur le lieu de tournage 
  • Simuler des actions, objets, lieux et personnages 
  • Intégrer les effets visuels de façon réaliste en post-production 
  • Faire le lien entre l’équipe des effets vidéo et les autres professionnels impliqués (réalisateur, make-up artists, comédiens, monteurs, etc.) 
  • S’assurer de la conformité du produit fini avec le scénario de départ 

Le directeur des effets spéciaux intervient ainsi à chaque étape de la production d’un film, aussi bien pour des projets d’animation que de films de prises de vues réelles. Il assure un travail de réflexion dès la phase de pré-production, puis assume des tâches techniques et de gestion de projet tout au long des phases de production et de post-production. En tant que directeur, il joue avant tout un rôle d’encadrement, dont le succès de l’équipe d’effets spéciaux toute entière dépend.  

missions d'un directeur des effets spéciaux

Le profil type du directeur des effets spéciaux 

Avant même sa formation, le futur directeur des effets spéciaux est une personne créative, qui présente un intérêt prononcé pour les nouvelles technologies en général et les effets visuels en particulier. Au cours de sa carrière, il sera en effet amené à utiliser des technologies avancées et en constante évolution, ce qui implique également une certaine curiosité et la volonté de ne jamais cesser d’apprendre et d’acquérir de nouvelles compétences.  

Grâce à sa formation, puis son expérience professionnelle, le directeur artistique développe ainsi des compétences techniques bien précises, complétées par ses compétences relationnelles.  

Sur le plan technique, tout commence par une compréhension approfondie des effets visuels, des techniques d’animation et de la modélisation 2D et 3D. Ces connaissances théoriques peuvent alors être mises en pratique grâce à des logiciels de modélisation comme Maya, Blender ou Autodesk, ainsi qu’avec des logiciels de compositing comme Nuke et Adobe After Effects. Selon le type d’effets spéciaux utilisés, la manipulation de maquettes (numériques ou réelles), d’explosifs, de maquillages spéciaux ou de capteurs de mouvement sont autant d’autres compétences à développer.  

Le directeur des effets spéciaux n’est cependant pas qu’un technicien et doit, à importance égale, avoir la capacité de diriger une équipe. Cela inclut la capacité à inspirer, guider et motiver chaque membre de l’équipe d’effets spéciaux. Un bon directeur des effets spéciaux sait par conséquent gérer efficacement le temps, les budgets et les ressources à disposition pour un projet donné. Cela sous-entend enfin une communication claire et efficace, autant à l’oral qu’é l’écrit.  

Quel est le salaire d’un directeur des effets spéciaux ? 

En début de carrière, un directeur des effets spéciaux gagne en moyenne 2 000 à 2 500 € par mois. Avec l’expérience, ce chiffre peut augmenter de façon conséquente et n’a pas vraiment de limites tant la taille du projet, la notoriété de l’équipe du film et le pays de production peuvent largement influencer le budget total disponible. Il faut également tenir compte du type de contrat (contrat à durée déterminée d’usage CDDU ou CDI, par exemple). En moyenne, un directeur des effets spéciaux expérimenté embauché en CDI peut ainsi gagner 4 000 € par mois et plus.  

salaire du directeur des effets spéciaux

formation pour devenir directeur des effets spéciaux

Formation : comment devenir directeur des effets spéciaux ? 

Après le bac, l’aspirant directeur des effets spéciaux doit dans un premier temps se former aux effets spéciaux et, plus globalement à la 3D et aux techniques d’animation. Il est alors essentiel de privilégier les formations offrant la possibilité de passer régulièrement à la pratique et de se frotter rapidement à la gestion de projet. Ynov Campus propose de nombreuses formations 3d, animation et jeux vidéo de niveau Bachelor et Mastère dont l’objectif principal est de proposer une éducation active. Toutes mêlent enseignements théoriques et mises en situation professionnelles.  

FAQ

Les diplômes sont-ils reconnus ?

Oui, les diplômes sont certifiés par le ministère du travail. Ce sont des titres de niveau 6 et 7 inscrits au RNCP. Cette certification vous assure l’employabilité et le niveau de salaires attendus par rapport au nombre d’années d’études que vous avez effectuées. Nous vous invitons à visiter les pages concernant nos anciens étudiants pour vérifier par vous-même la qualité des parcours présentés.

Le rythme alterné en 1ère et 2e année

Depuis plusieurs années, nous travaillons en demi-journées pour tous les étudiants. C’est à dire que chaque jour de cours est condensé sur une demi-journée. Cette demi-journée alterne à chaque période de vacance scolaires. Cela vous permet d’organiser votre journée pour vos activités extra-curriculaires comme un engagement associatif, un emploi à temps partiel, un perfectionnement…

Comment financer mes études ?

Pour beaucoup d’étudiants, financer ses études est une préoccupation importante. Quand la famille ne peut subvenir à cette dépense importante, il est possible de trouver des alternatives pour étudier dans un établissement supérieur privé. Plusieurs choix s’offrent à vous :

  • L’alternance
    • Dès la troisième année étudier en alternance vous permet d’obtenir un salaire et de financer vos études. Vous pourrez travailler en contrat pro ou en contrat d’apprentissage (voir question “Types de contrats”).
  • Le job étudiant
    • Si vous ne trouvez pas de contrat alterné, le rythme des études pour les années concernées (3, 4 et 5 ou 4 et 5) vous permet tout de même d’exercer un job étudiant à l’extérieur pour financer vos frais de scolarité et votre vie étudiante. 
  • Le prêt étudiant
    • En première et deuxième année, vous pourrez passer par un prêt étudiant, de nombreuses offres existent aujourd’hui auprès de l’établissement bancaire de votre choix. 
  • Les bourses
    • Les bourses ne sont pas applicables à l’enseignement supérieur privé.

Y a-t-il des cours de soutien ?

Oui, en dehors des Ydays vous pouvez vous inscrire à de nombreux cours du soir pour le soutien dans de nombreuses matières essentielles. Cela permet notamment d’harmoniser le niveau rapidement en première année.

L’alternance, pour qui ?

Le contrat d’apprentissage

Quels publics ?

  • Les jeunes âgés de 16 à 29 ans révolus ;
  • Certains publics peuvent entrer en apprentissage au-delà de 29 ans révolus : les apprentis préparant un diplôme ou titre supérieur à celui obtenu, les travailleurs handicapés, les personnes ayant un projet de création ou de reprise d’entreprise et les sportifs de haut niveau.

A noter : les jeunes ayant achevé le premier cycle de l’enseignement secondaire (fin de 3ème) peuvent être inscrits en apprentissage, sous statut scolaire, dans un lycée professionnel ou dans un centre de formation d’apprentis dès lors qu’ils ont atteint l’âge de 15 ans révolus

Quels employeurs ?

  • Les entreprises relevant du secteur artisanal, commercial, industriel, agricole ainsi que les employeurs du milieu associatif et des professions libérales ;
  • Les employeurs du secteur public non industriel et commercial (fonctions publiques d’État, territoriales et hospitalières, ainsi que les établissements publics administratifs).

Le contrat de professionnalisation

Quels publics ?

  • Les jeunes âgés de 16 à 25 ans ;
  • Les demandeurs d’emploi âgés de 26 ans et plus ;
  • Les bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA), de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) ou de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) ;
  • Les bénéficiaires de l’allocation de parent isolé (API) dans les DOM et les collectivités de Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon ;
  • Les personnes ayant bénéficié d’un contrat aidé.

Quels employeurs ?

  • Tout employeur assujetti au financement de la formation professionnelle continue

L’État, les collectivités territoriales et leurs établissements publics administratifs ne peuvent pas conclure de contrat de professionnalisation.
Source : https://www.alternance.emploi.gouv.fr/  au 15/06/2021

Est-ce qu’Ynov est une école accessible sur concours ?

Il n’y a pas de concours écrit à proprement parler pour rejoindre un cursus Ynov. Votre motivation, vos compétences et votre profil seront évalués lors de votre entretien individuel avec le chargé d’admission de la filière visée. Le processus d’inscription à nos cursus Ynov est entièrement gratuit.

Quels sont les différents types de contrats ?

Voici en quelques mots la différence entre contrat d’apprentissage et contrat pro, vous trouverez tous les détails sur la page officielle du service public.

Contrat d’apprentissage

  • âge : 16 à 29 ans strictement sauf dérogation (voir le site officiel)
  • durée : Lorsque le contrat est à durée limitée, sa durée est de 6 mois au minimum à 3 ans au maximum.
  • type de contrat : CDD ou CDI
  • rémunération : Entre 27 % et 100 % du Smic suivant l’âge et le niveau d’études, ou le salaire minimum conventionnel si plus favorable.

Contrat de professionnalisation

  • âge : 16 à 25 ans et + sous conditions (prime d’activité, A.S.S., A.A.H., C.U.I.)
  • durée : S’il s’agit d’un CDD, la durée minimale est comprise entre 6 et 12 mois. Elle peut être allongée dans certaines situations.
  • type de contrat : CDD ou CDI
  • rémunération : Entre 55 % et 100 % du Smic suivant l’âge et le niveau d’études, ou 85 % de la rémunération minimale prévue par la convention collective ou l’accord de branche de l’entreprise si plus favorable

Les rythmes de l’alternance ?

Dès la 3ème ou la 4ème année d’études, votre rythme sera alterné. Vous passerez 50 % du temps + les vacances scolaires à plein temps en entreprise, et le reste du temps à l’école. Le rythme en entreprise est de 3j en entreprise / 2j à l’école chaque semaine, plus les vacances scolaires en entreprise.