Monteur truquiste

monteur truquiste métier
monteur truquiste

Le métier de Monteur truquiste

Le Monteur truquiste est un spécialiste de l’image et des effets spéciaux qui intervient essentiellement en postproduction. À la demande du réalisateur, le truquiste crée, modifie, stylise et ajuste des séquences à des fins créatives ou correctives. Pour cela, il utilise quotidiennement des logiciels de création graphique et d’animation. Tel un magicien, il peut supprimer des éléments indésirables (ombres, imperfections) ou insérer des éléments fictifs (personnages, décors). Créatif, malin et doté d’une habileté numérique, il a le don de créer l’illusion.  

Les missions d’un Monteur truquiste 

Le Monteur truquiste peut être sollicité pour travailler sur des émissions, des films, des publicités, des jeux vidéo, etc. Dans le cadre de son travail, il intervient en postproduction, mais il peut aussi intervenir en amont (préproduction, tournage, etc.). Il travaille en étroite collaboration avec le réalisateur ainsi que d’autres professionnels tels que le responsable de postproduction, le superviseur VFX, le monteur vidéo, le sound designer, etc. Sa mission principale est d’améliorer la qualité des images et d’ajouter des effets spéciaux. Pour cela, il passe de longues heures à son poste de montage numérique où il corrige, transforme et donne l’illusion du vrai

Le truquiste commence toujours par étudier le script afin de comprendre la vision artistique du réalisateur. Chargé de la préparation technique et logistique de l’œuvre audiovisuelle, il doit également évaluer les besoins logiciels et matériels. Après avoir pris connaissance des attentes du réalisateur et des contraintes techniques du projet, le Monteur truquiste visionne les séquences du tournage et détermine les plans à assembler. Ensuite, il corrige et modifie certains des plans sélectionnés. Puis, c’est à l’aide de techniques de trucage multicouches et d’animation qu’il ajoute des effets spéciaux. Il doit assurer l’unité de temps, de lieu et sonore tout au long du montage.  

Pour résumer, le Monteur truquiste doit : 

  • Prendre connaissance du script et des contraintes techniques du projet 
  • Proposer des idées créatives et innovantes auprès du réalisateur 
  • Évaluer les délais et les ressources à mettre en œuvre 
  • Effectuer le montage et l’assemblage des séquences vidéo 
  • Transformer les images en postproduction à l’aide de logiciels spécifiques 
  • Réaliser des corrections visuelles et créer des effets spéciaux 
  • Travailler en équipe pour assurer la cohérence narrative et visuelle du projet. 
monteur truquiste missions

Le profil type d'un Monteur truquiste

Le Monteur truquiste est un magicien de l’image et plus particulièrement un illusionniste numérique. En effet, ce professionnel de l’audiovisuel possède des compétences en montage vidéo et en techniques de trucage. C’est notamment grâce à sa formation qu’il peut exercer le métier de vidéographiste truquiste. Cela lui permet de maîtriser des logiciels spécifiques, de comprendre les contraintes techniques d’un projet audiovisuel ainsi que les besoins artistiques du réalisateur. Passionné de nouvelles technologies, notre expert en effets spéciaux est aussi un grand créatif

La profession de Monteur truquiste n’est pas seulement technique. Au-delà d’une habileté numérique, il doit également avoir la fibre artistique. Même s’il consulte l’avis du réalisateur tout au long du projet, il doit être en mesure de proposer des idées innovantes et d’apporter des solutions créatives. Pour cela, il doit faire preuve de curiosité dans le domaine du montage vidéo et se tenir au courant de l’évolution de son métier. Vous l’aurez compris, pour être à la pointe de son domaine, il doit mettre ses connaissances à jour. 

Réputé pour son expertise technique et artistique, le Monteur truquiste fait également bonne impression grâce à ses qualités organisationnelles et relationnelles. Doté d’un bon esprit d’équipe et d’excellentes compétences en communication, il exprime aisément ses idées et sait faire preuve d’une grande écoute. Il doit également avoir une bonne capacité d’adaptation et savoir gérer son temps. Cela lui permet de respecter les délais imposés et de passer d’un projet à un autre. Le truquiste doit savoir travailler sous pression et faire preuve de flexibilité.  

Le salaire d'un Monteur truquiste

Le statut professionnel impacte considérablement le salaire du Monteur truquiste. La plupart du temps, il intervient comme intermittent du spectacle et perçoit une rémunération forfaitaire d’environ 150 à 400 euros par jour. Il peut également travailler comme salarié pour des agences de postproduction, des chaînes de télévision, des agences de publicité, des studios d’animation ou de jeux vidéo, etc. Dans le cadre d’un CDI, un truquiste junior gagne une rémunération d’environ 24 000 euros par an. Puis, avec plus d’expérience, il peut atteindre un salaire annuel d’environ 38 400 euros. Un Monteur truquiste peut évoluer vers le poste de superviseur d’effets spéciaux ou se mettre à son compte. 

monteur truquiste salaire

monteur truquiste formation

Quelles formations pour devenir Monteur truquiste ? 

Comme de nombreux métiers de l’audiovisuel, la profession de Monteur truquiste est très sélective. Pour se faire une place dans ce domaine technique et artistique, il est primordial d’avoir une formation spécifique ainsi que d’être à la page. En effet, le métier de Monteur truquiste est apparu avec l’arrivée du montage vidéo et les techniques de trucage ne cessent d’évoluer. Vous l’aurez compris, pour les recruteurs, les professionnels qualifiés sont une mine d’or ! Vous souhaitez briller sur le marché du travail ? Sachez qu’un bon vidéographe truquiste se reconnaît à ses compétences techniques, artistiques, organisationnelles et relationnelles. Pour mettre toutes les chances de votre côté, Ynov Campus vous propose d’intégrer le Bachelor Monteur vidéo ! 

FAQ

Les diplômes sont-ils reconnus ?

Oui, les diplômes sont certifiés par le ministère du travail. Ce sont des titres de niveau 6 et 7 inscrits au RNCP. Cette certification vous assure l’employabilité et le niveau de salaires attendus par rapport au nombre d’années d’études que vous avez effectuées. Nous vous invitons à visiter les pages concernant nos anciens étudiants pour vérifier par vous-même la qualité des parcours présentés.

Le rythme alterné en 1ère et 2e année

Depuis plusieurs années, nous travaillons en demi-journées pour tous les étudiants. C’est à dire que chaque jour de cours est condensé sur une demi-journée. Cette demi-journée alterne à chaque période de vacance scolaires. Cela vous permet d’organiser votre journée pour vos activités extra-curriculaires comme un engagement associatif, un emploi à temps partiel, un perfectionnement…

Comment financer mes études ?

Pour beaucoup d’étudiants, financer ses études est une préoccupation importante. Quand la famille ne peut subvenir à cette dépense importante, il est possible de trouver des alternatives pour étudier dans un établissement supérieur privé. Plusieurs choix s’offrent à vous :

  • L’alternance
    • Dès la troisième année étudier en alternance vous permet d’obtenir un salaire et de financer vos études. Vous pourrez travailler en contrat pro ou en contrat d’apprentissage (voir question “Types de contrats”).
  • Le job étudiant
    • Si vous ne trouvez pas de contrat alterné, le rythme des études pour les années concernées (3, 4 et 5 ou 4 et 5) vous permet tout de même d’exercer un job étudiant à l’extérieur pour financer vos frais de scolarité et votre vie étudiante. 
  • Le prêt étudiant
    • En première et deuxième année, vous pourrez passer par un prêt étudiant, de nombreuses offres existent aujourd’hui auprès de l’établissement bancaire de votre choix. 
  • Les bourses
    • Les bourses ne sont pas applicables à l’enseignement supérieur privé.

Y a-t-il des cours de soutien ?

Oui, en dehors des Ydays vous pouvez vous inscrire à de nombreux cours du soir pour le soutien dans de nombreuses matières essentielles. Cela permet notamment d’harmoniser le niveau rapidement en première année.

L’alternance, pour qui ?

Le contrat d’apprentissage

Quels publics ?

  • Les jeunes âgés de 16 à 29 ans révolus ;
  • Certains publics peuvent entrer en apprentissage au-delà de 29 ans révolus : les apprentis préparant un diplôme ou titre supérieur à celui obtenu, les travailleurs handicapés, les personnes ayant un projet de création ou de reprise d’entreprise et les sportifs de haut niveau.

A noter : les jeunes ayant achevé le premier cycle de l’enseignement secondaire (fin de 3ème) peuvent être inscrits en apprentissage, sous statut scolaire, dans un lycée professionnel ou dans un centre de formation d’apprentis dès lors qu’ils ont atteint l’âge de 15 ans révolus

Quels employeurs ?

  • Les entreprises relevant du secteur artisanal, commercial, industriel, agricole ainsi que les employeurs du milieu associatif et des professions libérales ;
  • Les employeurs du secteur public non industriel et commercial (fonctions publiques d’État, territoriales et hospitalières, ainsi que les établissements publics administratifs).

Le contrat de professionnalisation

Quels publics ?

  • Les jeunes âgés de 16 à 25 ans ;
  • Les demandeurs d’emploi âgés de 26 ans et plus ;
  • Les bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA), de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) ou de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) ;
  • Les bénéficiaires de l’allocation de parent isolé (API) dans les DOM et les collectivités de Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon ;
  • Les personnes ayant bénéficié d’un contrat aidé.

Quels employeurs ?

  • Tout employeur assujetti au financement de la formation professionnelle continue

L’État, les collectivités territoriales et leurs établissements publics administratifs ne peuvent pas conclure de contrat de professionnalisation.
Source : https://www.alternance.emploi.gouv.fr/  au 15/06/2021

Est-ce qu’Ynov est une école accessible sur concours ?

Il n’y a pas de concours écrit à proprement parler pour rejoindre un cursus Ynov. Votre motivation, vos compétences et votre profil seront évalués lors de votre entretien individuel avec le chargé d’admission de la filière visée. Le processus d’inscription à nos cursus Ynov est entièrement gratuit.

Quels sont les différents types de contrats ?

Voici en quelques mots la différence entre contrat d’apprentissage et contrat pro, vous trouverez tous les détails sur la page officielle du service public.

Contrat d’apprentissage

  • âge : 16 à 29 ans strictement sauf dérogation (voir le site officiel)
  • durée : Lorsque le contrat est à durée limitée, sa durée est de 6 mois au minimum à 3 ans au maximum.
  • type de contrat : CDD ou CDI
  • rémunération : Entre 27 % et 100 % du Smic suivant l’âge et le niveau d’études, ou le salaire minimum conventionnel si plus favorable.

Contrat de professionnalisation

  • âge : 16 à 25 ans et + sous conditions (prime d’activité, A.S.S., A.A.H., C.U.I.)
  • durée : S’il s’agit d’un CDD, la durée minimale est comprise entre 6 et 12 mois. Elle peut être allongée dans certaines situations.
  • type de contrat : CDD ou CDI
  • rémunération : Entre 55 % et 100 % du Smic suivant l’âge et le niveau d’études, ou 85 % de la rémunération minimale prévue par la convention collective ou l’accord de branche de l’entreprise si plus favorable

Les rythmes de l’alternance ?

Dès la 3ème ou la 4ème année d’études, votre rythme sera alterné. Vous passerez 50 % du temps + les vacances scolaires à plein temps en entreprise, et le reste du temps à l’école. Le rythme en entreprise est de 3j en entreprise / 2j à l’école chaque semaine, plus les vacances scolaires en entreprise.