Coloriste
Le métier de Coloriste
Le rôle du Coloriste est d’ajuster les couleurs et les lumières d’un projet visuel afin que le rendu final soit parfait. Lorsqu’il élabore sa palette, il prend en compte plusieurs paramètres dont la teinte, la luminosité et la saturation des couleurs. Grâce à sa sensibilité artistique et à son habileté numérique, il met en valeur une production. C’est une profession de fin de production que l’on retrouve régulièrement dans l’univers de l’audiovisuel tel que le cinéma et l’animation.
Les missions d’un Coloriste
Le Coloriste est également appelé « technicien en imagerie numérique postproduction », « coloriste d’animation », « coloriste numérique » ou encore « étalonneur ». Spécialiste de la couleur, il utilise son expertise pour renforcer l’esthétisme et la puissance narrative d’un projet. Pour que le livrable corresponde à la vision artistique souhaitée, il confectionne la palette de couleurs avec le réalisateur et le directeur de la photographie. Puis, lorsqu’il intervient en postproduction, il utilise divers logiciels numériques pour ajuster les paramètres perceptifs des couleurs (teinte, luminosité, saturation). Dans le cadre de ses fonctions, il doit aussi être en mesure de proposer des idées et des solutions créatives.
Les missions du Coloriste peuvent varier en fonction du projet pour lequel il est sollicité. Pour la réalisation d’un film, il doit porter une grande attention aux raccords entre les plans. Pour la création d’un jeu vidéo, il doit prendre en compte la problématique technique de l’utilisation des écrans. Par ailleurs, certains participent à l’élaboration de bandes dessinées et doivent prendre en compte les paramètres d’impression. Même si l’objectif principal est d’harmoniser les couleurs, les contraintes techniques d’un projet amènent notre expert de l’image à travailler différemment. Dans le cadre de son activité, il assure une veille technologique afin d’être à jour dans sa pratique et d’être force de proposition.
Pour résumer, un Coloriste doit :
- Proposer un panel de teintes pour l’ensemble d’une production
- Intervenir sur les paramètres perceptifs des couleurs (teinte, luminosité, saturation)
- Suivre une production image par image et corriger les erreurs de couleur
- Adapter sa pratique en fonction des contraintes techniques d’un projet
- Travailler en étroite collaboration avec des professionnels de l’audiovisuel
- Assurer une veille technologique pour être à la pointe de son domaine.
Le profil type d'un coloriste
Le Coloriste est un spécialiste de l’image passionné par les nouvelles technologies. Avoir une forte créativité ainsi qu’une habileté numérique est essentiel pour exceller dans cette profession. En revanche, ces 2 qualités ne permettent pas de se proclamer maître de l’étalonnage. Pour être en mesure de comprendre les besoins artistiques d’un projet et de maîtriser tous les paramètres de la couleur, il est indispensable d’avoir une formation appropriée. Un bon cursus permet d’avoir de solides compétences techniques et artistiques. Vous l’aurez compris, pour se faire une place dans ce milieu sélectif, le Coloriste doit montrer patte blanche.
Ce métier possède une forte connotation technique et pourtant, c’est une profession qui demande de grandes compétences artistiques. C’est notamment grâce à sa passion pour l’art ainsi qu’à sa perception des couleurs, que le Coloriste réussit à créer une ambiance et une harmonie visuelle. Cet expert de la composition de l’image est aussi réputé pour avoir un sens pointu du détail. Cela lui permet d’apporter des améliorations subtiles et de fournir un livrable qui correspond aux attentes du réalisateur. Ce métier aussi passionnant qu’exigeant requiert également une bonne résistance au stress afin d’être créatif et réactif en toutes circonstances.
Il est primordial qu’un technicien en imagerie numérique postproduction ait une forte capacité d’adaptation. Cette compétence est nécessaire pour faire face aux imprévus, mais pas seulement. Une bonne flexibilité permet également au Coloriste de jongler entre les projets et les équipes. En effet, même s’il doit faire preuve d’autonomie au quotidien, il travaille en étroite collaboration avec divers professionnels de l’audiovisuel. Cela implique d’être un bon communicant, d’avoir une bonne capacité d’écoute ainsi et qu’un bon esprit d’équipe. S’adapter aux nouvelles tendances et à l’évolution des logiciels d’étalonnage fait aussi partie de son quotidien. Aussi, il devra avoir une bonne culture audiovisuelle pour se démarquer dans son travail.
Le salaire d'un Coloriste
Le salaire d’un Coloriste peut varier selon le secteur dans lequel il travaille, tel que le jeu vidéo, l’animation, le cinéma, etc. Le statut impacte également la rémunération de ce dernier. Le secteur de l’animation propose plus de CDI que le milieu du cinéma où il y a beaucoup d’intermittents du spectacle. Le salaire d’un étalonneur dépend aussi de son cursus et de son niveau d’expérience. Généralement, un salarié qui a un profil junior perçoit une rémunération annuelle d’environ 24 000 euros. Un profil plus expérimenté, quant à lui, peut atteindre un salaire d’environ 42 000 euros par an. Un Coloriste peut évoluer vers le poste de responsable de postproduction.
Quelles formations pour devenir Coloriste ?
Le Coloriste a un rôle très important puisqu’il participe à l’histoire et à l’identité d’un projet visuel. Pour être la hauteur de sa réputation, il doit notamment maîtriser la colorisation et l’art numérique. Cela implique une bonne culture audiovisuelle ainsi qu’une appétence pour les nouvelles technologies. Doté de compétences techniques et artistiques, cet orfèvre de l’image doit également être familiarisé avec les métiers qui l’entourent. En effet, le travail d’équipe fait partie intégrante du métier de Coloriste. Cela demande une curiosité de l’autre ainsi qu’une bonne aisance relationnelle. Vous désirez développer toutes ces compétences pour exceller dans le domaine de l’étalonnage ? Ynov Campus vous propose d’intégrer sans plus attendre le Bachelor Monteur vidéo !
FAQ
Les diplômes sont-ils reconnus ?
Oui, les diplômes sont certifiés par le ministère du travail. Ce sont des titres de niveau 6 et 7 inscrits au RNCP. Cette certification vous assure l’employabilité et le niveau de salaires attendus par rapport au nombre d’années d’études que vous avez effectuées. Nous vous invitons à visiter les pages concernant nos anciens étudiants pour vérifier par vous-même la qualité des parcours présentés.
Le rythme alterné en 1ère et 2e année
Depuis plusieurs années, nous travaillons en demi-journées pour tous les étudiants. C’est à dire que chaque jour de cours est condensé sur une demi-journée. Cette demi-journée alterne à chaque période de vacance scolaires. Cela vous permet d’organiser votre journée pour vos activités extra-curriculaires comme un engagement associatif, un emploi à temps partiel, un perfectionnement…
Comment financer mes études ?
Pour beaucoup d’étudiants, financer ses études est une préoccupation importante. Quand la famille ne peut subvenir à cette dépense importante, il est possible de trouver des alternatives pour étudier dans un établissement supérieur privé. Plusieurs choix s’offrent à vous :
- L’alternance
- Dès la troisième année étudier en alternance vous permet d’obtenir un salaire et de financer vos études. Vous pourrez travailler en contrat pro ou en contrat d’apprentissage (voir question “Types de contrats”).
- Le job étudiant
- Si vous ne trouvez pas de contrat alterné, le rythme des études pour les années concernées (3, 4 et 5 ou 4 et 5) vous permet tout de même d’exercer un job étudiant à l’extérieur pour financer vos frais de scolarité et votre vie étudiante.
- Le prêt étudiant
- En première et deuxième année, vous pourrez passer par un prêt étudiant, de nombreuses offres existent aujourd’hui auprès de l’établissement bancaire de votre choix.
- Les bourses
- Les bourses ne sont pas applicables à l’enseignement supérieur privé.
Y a-t-il des cours de soutien ?
Oui, en dehors des Ydays vous pouvez vous inscrire à de nombreux cours du soir pour le soutien dans de nombreuses matières essentielles. Cela permet notamment d’harmoniser le niveau rapidement en première année.
L’alternance, pour qui ?
Le contrat d’apprentissage
Quels publics ?
- Les jeunes âgés de 16 à 29 ans révolus ;
- Certains publics peuvent entrer en apprentissage au-delà de 29 ans révolus : les apprentis préparant un diplôme ou titre supérieur à celui obtenu, les travailleurs handicapés, les personnes ayant un projet de création ou de reprise d’entreprise et les sportifs de haut niveau.
A noter : les jeunes ayant achevé le premier cycle de l’enseignement secondaire (fin de 3ème) peuvent être inscrits en apprentissage, sous statut scolaire, dans un lycée professionnel ou dans un centre de formation d’apprentis dès lors qu’ils ont atteint l’âge de 15 ans révolus
Quels employeurs ?
- Les entreprises relevant du secteur artisanal, commercial, industriel, agricole ainsi que les employeurs du milieu associatif et des professions libérales ;
- Les employeurs du secteur public non industriel et commercial (fonctions publiques d’État, territoriales et hospitalières, ainsi que les établissements publics administratifs).
Le contrat de professionnalisation
Quels publics ?
- Les jeunes âgés de 16 à 25 ans ;
- Les demandeurs d’emploi âgés de 26 ans et plus ;
- Les bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA), de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) ou de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) ;
- Les bénéficiaires de l’allocation de parent isolé (API) dans les DOM et les collectivités de Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon ;
- Les personnes ayant bénéficié d’un contrat aidé.
Quels employeurs ?
- Tout employeur assujetti au financement de la formation professionnelle continue
L’État, les collectivités territoriales et leurs établissements publics administratifs ne peuvent pas conclure de contrat de professionnalisation.
Source : https://www.alternance.emploi.gouv.fr/ au 15/06/2021
Est-ce qu’Ynov est une école accessible sur concours ?
Il n’y a pas de concours écrit à proprement parler pour rejoindre un cursus Ynov. Votre motivation, vos compétences et votre profil seront évalués lors de votre entretien individuel avec le chargé d’admission de la filière visée. Le processus d’inscription à nos cursus Ynov est entièrement gratuit.
Quels sont les différents types de contrats ?
Voici en quelques mots la différence entre contrat d’apprentissage et contrat pro, vous trouverez tous les détails sur la page officielle du service public.
Contrat d’apprentissage
- âge : 16 à 29 ans strictement sauf dérogation (voir le site officiel)
- durée : Lorsque le contrat est à durée limitée, sa durée est de 6 mois au minimum à 3 ans au maximum.
- type de contrat : CDD ou CDI
- rémunération : Entre 27 % et 100 % du Smic suivant l’âge et le niveau d’études, ou le salaire minimum conventionnel si plus favorable.
Contrat de professionnalisation
- âge : 16 à 25 ans et + sous conditions (prime d’activité, A.S.S., A.A.H., C.U.I.)
- durée : S’il s’agit d’un CDD, la durée minimale est comprise entre 6 et 12 mois. Elle peut être allongée dans certaines situations.
- type de contrat : CDD ou CDI
- rémunération : Entre 55 % et 100 % du Smic suivant l’âge et le niveau d’études, ou 85 % de la rémunération minimale prévue par la convention collective ou l’accord de branche de l’entreprise si plus favorable
Les rythmes de l’alternance ?
Dès la 3ème ou la 4ème année d’études, votre rythme sera alterné. Vous passerez 50 % du temps + les vacances scolaires à plein temps en entreprise, et le reste du temps à l’école. Le rythme en entreprise est de 3j en entreprise / 2j à l’école chaque semaine, plus les vacances scolaires en entreprise.