Expert en digitalisation du bâtiment

métier d’Expert en digitalisation du bâtiment
Le métier d’Expert en digitalisation et exploitation du bâtiment

Le métier d’Expert en digitalisation et exploitation du bâtiment

Le rôle de l’Expert en digitalisation et exploitation du bâtiment consiste à optimiser la gestion ainsi que l’exploitation des bâtiments grâce à l’utilisation des technologies numériques. Dans le cadre de son activité, il est chargé de mettre en place des solutions innovantes afin de collecter et d’analyser des données relatives aux bâtiments. Cette démarche permet d’améliorer leur consommation énergétique, leur confort, leur sécurité et leur maintenance. Ce spécialiste en bâtiment 2.0 permet de construire des bâtiments intelligents et de répondre à de nombreux enjeux (sociétaux, économiques, environnementaux).

Les missions d’un Expert en digitalisation et exploitation du bâtiment

L’Expert en digitalisation et exploitation du bâtiment a pour mission principale d’aider les bâtiments complexes à évoluer durablement. C’est notamment grâce à sa maîtrise des outils numériques et à ses solides connaissances en constructions intelligentes qu’il relève le défi. Ce spécialiste en bâtiment 2.0 est un acteur essentiel pour accompagner les entreprises dans leur transition écologique et numérique. Pour commencer, il réalise systématiquement un audit du bâtiment, puis il rédige un cahier des charges fonctionnel et technique.

Dans le cadre de ses missions, l’Expert en digitalisation et exploitation du bâtiment doit mettre en place un projet de numérisation du bâtiment et proposer une stratégie d’opération durable. Pour cela, il utilise une plateforme logicielle, appelée Building Operating System (BOS), pour créer un pont entre les équipements du bâtiment et les applications externes. Il utilise également le Building Management System (BMS) qui est un système de gestion de bâtiment qui permet de contrôler l’éclairage, la sécurité incendie, la consommation d’énergie, etc. Il doit aussi concevoir un processus de collecte, de stockage et de traitement des données pour améliorer la prise de décision des entreprises.

La profession d’Expert en digitalisation et exploitation du bâtiment possède également une dimension pédagogique et éducative. Il utilise notamment la méthode agile pour favoriser l’efficacité opérationnelle des architectes [faire lien vers fiche métier], maîtres d’œuvre [faire lien vers fiche métier], etc. Il intervient également dans la conduite du changement et accompagne les équipes techniques dans la prise en main du projet de numérisation. Pour cela, il réalise des entretiens périodiques, des formations internes et reste à l’écoute des besoins de chacun. Il participe également aux processus RH tels que les entretiens de gestion de carrière.

Pour résumer, l’Expert en digitalisation et exploitation du bâtiment doit :

  • Réaliser un audit technique des bâtiments
  • Rédiger un cahier des charges fonctionnel et technique
  • Mettre en place un projet de numérisation des bâtiments
  • Collecter, stocker et analyser des données
  • Piloter et accompagner les équipes techniques
  • Participer à la conduite du changement.
Les missions d’un Expert en digitalisation et exploitation du bâtiment

Le profil type d’un Expert en digitalisation et exploitation du bâtiment

Un Expert en digitalisation et exploitation du bâtiment doit posséder de solides compétences dans le domaine de la construction et des nouvelles technologies appliquées au bâtiment. En effet, grâce à une bonne formation dans le domaine de l’architecture et de la maîtrise d’œuvre, il gère toutes les facettes d’un projet de construction classique et 2.0. Il peut ainsi mettre en place un projet de numérisation des bâtiments, piloter une équipe technique, réaliser des phases de test, concevoir des processus de collecte de données, etc.

L’Expert en digitalisation et exploitation du bâtiment a une bonne capacité d’analyse et de synthèse. Cela lui permet de réaliser des veilles et des audits qualitatifs, puis de résoudre aisément des problèmes techniques. En effet, il est essentiel qu’il sache recenser les bonnes pratiques et les

contraintes afin de concevoir et de mettre en place des solutions intelligentes en bâtiment. Par ailleurs, il est amené à analyser des données relatives aux constructions pour montrer l’efficacité de ses actions et pour prendre de nouvelles décisions. Vous l’aurez compris, il privilégie la précision, la concision et la clarté.

Dans le cadre de ses fonctions, il doit avoir une bonne communication écrite et orale. Pour commencer, l’Expert en digitalisation et exploitation du bâtiment doit avoir une forte capacité relationnelle. Régulièrement en contact avec ses clients, il doit avoir un sens de l’écoute et se montrer disponible. Il doit également avoir un bon leadership et maîtriser la gestion de projet pour savoir accompagner son équipe dans de bonnes conditions. Concernant ses écrits (retours d’audit, cahiers des charges, bilans, documents techniques, suivis d’entretien, etc.), ceux-ci doivent être irréprochables sur le fond et sur la forme. Une bonne aisance rédactionnelle est non négociable.

Par ailleurs, un Expert en digitalisation et automatisation du bâtiment doit être à l’aise avec les outils informatiques et faire preuve de curiosité. En effet, il doit être à l’affût des nouvelles technologies et des tendances du moment dans le secteur du bâtiment. Cela lui permet de proposer des solutions innovantes et d’être à la pointe de son domaine. Ce métier émergent est en constante évolution, il est essentiel de faire preuve d’innovation pour se démarquer et accompagner efficacement les entreprises.

Le salaire d’un Expert en digitalisation et exploitation du bâtiment

Le salaire d’un Expert en digitalisation et exploitation du bâtiment peut varier selon l’entreprise qui le recrute, son statut (salarié ou indépendant), le type de chantier, son parcours, son niveau d’ancienneté. En début de carrière, son salaire est estimé à 36 000 euros par an. Puis, avec plus d’expérience, ce spécialiste en bâtiment 2.0 peut percevoir en moyenne, une rémunération annuelle d’environ 58 800 euros. Un Expert en digitalisation du bâtiment peut travailler pour des bureaux d’études, des entreprises en charge de la digitalisation du bâtiment ou spécialisées (maintenance, performance énergétique, etc.). Au cours de sa carrière, il peut exercer en tant qu’expert en numérisation du bâtiment, manager smart building, superviseur en bâtiments intelligents, etc.

Le salaire d’un Expert en digitalisation et exploitation du bâtiment

formations pour devenir Expert en digitalisation et exploitation du bâtiment

Quelles formations pour devenir Expert en digitalisation et exploitation du bâtiment ?

Le secteur du bâtiment fait enfin partie du paysage numérique et commence sa transformation digitale. Vous l’aurez compris, le métier d’Expert en digitalisation et exploitation du bâtiment est assez récent, mais possède de beaux jours devant lui. Tout cela pour le plus grand plaisir des artisans, des constructeurs, des promoteurs et des travaux publics qui souhaitent gagner en productivité. Vous désirez gérer des projets digitaux relatifs au bâtiment, organiser des chantiers de construction, manager des équipes techniques et bien plus encore ? Pour cela, Ynov Campus vous propose de développer des compétences clés en intégrant le Mastère Architecte d’intérieur Maître d’œuvre !

FAQ

Les diplômes sont-ils reconnus ?

Oui, les diplômes sont certifiés par le ministère du travail. Ce sont des titres de niveau 6 et 7 inscrits au RNCP. Cette certification vous assure l’employabilité et le niveau de salaires attendus par rapport au nombre d’années d’études que vous avez effectuées. Nous vous invitons à visiter les pages concernant nos anciens étudiants pour vérifier par vous-même la qualité des parcours présentés.

Le rythme alterné en 1ère et 2e année

Depuis plusieurs années, nous travaillons en demi-journées pour tous les étudiants. C’est à dire que chaque jour de cours est condensé sur une demi-journée. Cette demi-journée alterne à chaque période de vacance scolaires. Cela vous permet d’organiser votre journée pour vos activités extra-curriculaires comme un engagement associatif, un emploi à temps partiel, un perfectionnement…

Comment financer mes études ?

Pour beaucoup d’étudiants, financer ses études est une préoccupation importante. Quand la famille ne peut subvenir à cette dépense importante, il est possible de trouver des alternatives pour étudier dans un établissement supérieur privé. Plusieurs choix s’offrent à vous :

  • L’alternance
    • Dès la troisième année étudier en alternance vous permet d’obtenir un salaire et de financer vos études. Vous pourrez travailler en contrat pro ou en contrat d’apprentissage (voir question “Types de contrats”).
  • Le job étudiant
    • Si vous ne trouvez pas de contrat alterné, le rythme des études pour les années concernées (3, 4 et 5 ou 4 et 5) vous permet tout de même d’exercer un job étudiant à l’extérieur pour financer vos frais de scolarité et votre vie étudiante. 
  • Le prêt étudiant
    • En première et deuxième année, vous pourrez passer par un prêt étudiant, de nombreuses offres existent aujourd’hui auprès de l’établissement bancaire de votre choix. 
  • Les bourses
    • Les bourses ne sont pas applicables à l’enseignement supérieur privé.

Y a-t-il des cours de soutien ?

Oui, en dehors des Ydays vous pouvez vous inscrire à de nombreux cours du soir pour le soutien dans de nombreuses matières essentielles. Cela permet notamment d’harmoniser le niveau rapidement en première année.

L’alternance, pour qui ?

Le contrat d’apprentissage

Quels publics ?

  • Les jeunes âgés de 16 à 29 ans révolus ;
  • Certains publics peuvent entrer en apprentissage au-delà de 29 ans révolus : les apprentis préparant un diplôme ou titre supérieur à celui obtenu, les travailleurs handicapés, les personnes ayant un projet de création ou de reprise d’entreprise et les sportifs de haut niveau.

A noter : les jeunes ayant achevé le premier cycle de l’enseignement secondaire (fin de 3ème) peuvent être inscrits en apprentissage, sous statut scolaire, dans un lycée professionnel ou dans un centre de formation d’apprentis dès lors qu’ils ont atteint l’âge de 15 ans révolus

Quels employeurs ?

  • Les entreprises relevant du secteur artisanal, commercial, industriel, agricole ainsi que les employeurs du milieu associatif et des professions libérales ;
  • Les employeurs du secteur public non industriel et commercial (fonctions publiques d’État, territoriales et hospitalières, ainsi que les établissements publics administratifs).

Le contrat de professionnalisation

Quels publics ?

  • Les jeunes âgés de 16 à 25 ans ;
  • Les demandeurs d’emploi âgés de 26 ans et plus ;
  • Les bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA), de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) ou de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) ;
  • Les bénéficiaires de l’allocation de parent isolé (API) dans les DOM et les collectivités de Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon ;
  • Les personnes ayant bénéficié d’un contrat aidé.

Quels employeurs ?

  • Tout employeur assujetti au financement de la formation professionnelle continue

L’État, les collectivités territoriales et leurs établissements publics administratifs ne peuvent pas conclure de contrat de professionnalisation.
Source : https://www.alternance.emploi.gouv.fr/  au 15/06/2021

Est-ce qu’Ynov est une école accessible sur concours ?

Il n’y a pas de concours écrit à proprement parler pour rejoindre un cursus Ynov. Votre motivation, vos compétences et votre profil seront évalués lors de votre entretien individuel avec le chargé d’admission de la filière visée. Le processus d’inscription à nos cursus Ynov est entièrement gratuit.

Quels sont les différents types de contrats ?

Voici en quelques mots la différence entre contrat d’apprentissage et contrat pro, vous trouverez tous les détails sur la page officielle du service public.

Contrat d’apprentissage

  • âge : 16 à 29 ans strictement sauf dérogation (voir le site officiel)
  • durée : Lorsque le contrat est à durée limitée, sa durée est de 6 mois au minimum à 3 ans au maximum.
  • type de contrat : CDD ou CDI
  • rémunération : Entre 27 % et 100 % du Smic suivant l’âge et le niveau d’études, ou le salaire minimum conventionnel si plus favorable.

Contrat de professionnalisation

  • âge : 16 à 25 ans et + sous conditions (prime d’activité, A.S.S., A.A.H., C.U.I.)
  • durée : S’il s’agit d’un CDD, la durée minimale est comprise entre 6 et 12 mois. Elle peut être allongée dans certaines situations.
  • type de contrat : CDD ou CDI
  • rémunération : Entre 55 % et 100 % du Smic suivant l’âge et le niveau d’études, ou 85 % de la rémunération minimale prévue par la convention collective ou l’accord de branche de l’entreprise si plus favorable

Les rythmes de l’alternance ?

Dès la 3ème ou la 4ème année d’études, votre rythme sera alterné. Vous passerez 50 % du temps + les vacances scolaires à plein temps en entreprise, et le reste du temps à l’école. Le rythme en entreprise est de 3j en entreprise / 2j à l’école chaque semaine, plus les vacances scolaires en entreprise.