Développeur full stack

Architecte informatique

Présentation du métier de développeur full stack 

Le développeur fullstack est une sorte de couteau suisse du développement. Travaillant sur la partie émergée de l’iceberg ou plutôt, la partie visible d’une interface – mais également sur la partie technique, il oscille entre maîtrise du front-end et du back-end avec dextérité. Gérant des projets incluant une base de données, le développeur full stack maîtrise la data ainsi que tout l’aspect concernant la sécurité informatique. 

Il commence par analyser le besoin de son client, en s’assurant de la fiabilité du projet, puis établit un cahier des charges afin de dessiner les contours de la mission. Objectifs, recommandations de la part du client, contraintes : tout est passé au crible afin que le projet puisse voir le jour. En interaction constante avec son client et les utilisateurs du produit (applications, site, interface web), le développeur full stack n’évolue pas seul. Il s’entoure de professionnels tels que des architectes techniques ou encore un gestionnaire de base de données afin d’avoir toutes les clés en main pour finaliser son projet. Prise en main de l’hébergement, codage, expérience utilisateur et base de données n’ont aucun secret pour lui ! 

métier de Développeur Informatique

En 2021, le métier de développeur full stack détrônait ceux de développeur front-end et back-end dans les sondages. En effet, de plus en plus de développeurs se tournent vers cette facette du métier, pluridisciplinaire et extrêmement intéressante. De la conception du cahier des charges à la partie back-end puis front-end, le développeur fullstack s’occupe du codage et de la naissance du projet dans son intégralité. C’est un des métiers les plus complets du secteur numérique, et sa cote de popularité ne fait que grimper en flèche ces dernières années ! Extrêmement convoité par tout type d’entreprise, le développeur full stack se démarque grâce à sa créativité et sa maîtrise des langages informatiques tels que Javascript, PHP, HTML, CSS, etc. Autonome, il peut être amené à gérer plusieurs tâches diverses, principalement autour de l’architecture d’un site web. 

Les études pour devenir développeur full stack 

Pour les mordus de développeur, Ynov a créé une formation innovante et complète : le parcours informatique. Du Bachelor au Mastère, nos professionnels vous accompagnent dans votre évolution jusqu’à l’obtention de votre diplôme. Ce cursus vous ouvre la porte du métier de développeur full stack, tout en étant épaulé par une équipe enseignante aux petits soins ! 

La partie Bachelor se déroule en 3 ans. Les 2 premières années sont dédiées à l’exploration de vos compétences et l’acquisition des bases fondamentales pour votre carrière dans l’informatique. En socle commun, vous étudierez le développement sous toutes ses coutures : programmation Java, C++, .Net et maîtrise des concepts de la POO. En deuxième année, vous développerez votre premier produit, en vous appuyant sur une architecture IoT et la mise en place d’un site Internet. En parallèle, vous découvrirez l’infrastructure et le SI, avec des cours sur Linux, devOps et le management d’une équipe. Dès la deuxième année, vous serez accompagnés dans la préparation de votre projet professionnel. Vous aurez également l’occasion de travailler en équipe grâce à la mise en place d’un projet pluridisciplinaire avec les étudiants de votre promo. 

Après l’obtention de votre Bachelor, place à la partie Mastère, en 2 ans. Vous aurez le choix entre 2 cursus pour vous mener au métier de développeur full stack : 

Chacun de ses parcours dispose de 6 matières majeures, 3 électives obligatoires ainsi que 3 électives à choisir parmi une liste commune. Le but étant de vous proposer un maximum de cours relatifs au développement et à la maîtrise des outils de programmation tout en vous apportant des compétences transversales, qui seront un précieux atout pour votre candidature. Blockchain, machine learning, agilité en entreprise ou encore culture et marché de l’IA seront au menu. Chez Ynov, nous avons à cœur de proposer à nos étudiants un parcours de formation ultra complet et professionnalisant, pour les rendre le plus autonomes possible. La créativité et la prise de décision feront partie des compétences développées tout au long de vos études en informatique chez nous ! 

Les compétences à développer pour devenir développeur full stack 

  • Maîtrise des langages de développement (Java, .Net, PHP…) ; 
  • Créer en se souciant des besoins de l’utilisateur (UX/UI) ; 
  • Respecter un cahier des charges techniques ; 
  • Savoir coder ; 


Quel bac pour préparer le Bachelor Ynov Informatique 

Afin de préparer le Bachelor Ynov Informatique, un bac avec option sciences de l’informatique est un vrai avantage. Toutefois, cette option n’est pas disponible dans tous les établissements. En revanche, l’option mathématiques est des plus courantes et fait partie des voies à privilégier pour un parcours en informatique et préparer le métier de développeur full stack. 

Un cursus en anglais présente des avantages, notamment car dans le milieu de l’informatique, la langue française ne dispose pas encore de traduction concernant un grand nombre de termes techniques. Une bonne approche de l’anglais en amont vous permettra d’être plus à l’aise avec le jargon informatique ! En étudiant l’anglais de manière poussée, vous aurez plus de facilité à appréhender toute la partie technique qu’implique le poste de développeur full stack. 

Que faire après être devenu développeur full stack ?

Si vous souhaitez vous reconvertir après avoir exercé en tant que développeur full stack en entreprise ou en indépendant, les portes de sortie sont extrêmement nombreuses. Vous pourrez vous spécialiser en tant que développeur front-end ou back-end en fonction de vos préférences, le développement full stack comprenant un savant mélange de ces deux disciplines. Le développeur front-end, proche de l’intégrateur web, a pour principale mission la création d’une interface utilisateur, que ce soit sur un site ou une application. En back-end, c’est l’inverse : le développeur se concentre alors sur toute la partie cachée du site ou de l’application, en se concentrant sur l’architecture fonctionnelle de « l’arrière-boutique ». Il gère l’envers du décor en utilisant des langages de programmation destinés à programmer les fonctionnalités d’un site web (ou d’une application) en intervenant principalement sur le serveur, ainsi que sur la base de données à sa disposition. 

Le développeur full stack peut également se reconvertir en tant que lead developer, un métier qui ne cesse de gagner du terrain ces dernières années. Le lead developer ou ingénieur logiciel a un haut niveau de développement et est responsable de plusieurs projets. Si le développeur full stack a une âme de manager, il peut également se reconvertir en chef de projet et ainsi piloter une équipe informatique pour mener à bien ses créations. 

S’il choisit d’exercer en indépendant, le développeur full stack pourra varier ses fonctions et proposer une plus large palette de missions tout en choisissant le type de clientèle pour lequel il souhaite travailler. Programmeur informatique dans l’âme, il maîtrise autant le développement du back-end que la partie émergée de l’iceberg : le front-end. La multiplicité de ses fonctions font de ce poste un élément très convoité au sein d’une entreprise, que ce soit en tant que salarié ou en indépendant. 

Les métiers après développeur full stack 

Les diplômes utiles pour une carrière comme développeur full stack 

Le marché de l’emploi pour développeur full stack 

Avoir une présence en ligne est crucial pour toute entreprise souhaitant se démarquer sur Internet. Que ce soit grâce à un site web, au développement d’une application ou encore via les réseaux sociaux, incarner son image de marque sur le web est incontournable pour faire évoluer son entreprise. Le développeur full stack est un des métiers phares de ces dernières années et son avenir est très prometteur. Son rôle est essentiel dans la création d’un site ou encore d’une application, il est multitâche et son expertise en développement défie toute concurrence. Grâce à une bonne adaptabilité dans son secteur, il peut se démarquer en déployant des compétences transversales. 

Les offres d’emploi pour le métier de développeur full stack sont de plus en plus nombreuses, et les recruteurs sont friands des profils présentant plusieurs disciplines maîtrisées comme le codage, l’anglais technique ou encore un bon niveau relationnel. En France, les petites entreprises et les start-ups n’ont pas nécessairement les moyens d’employer des développeurs spécialisés dans différentes missions. Pour cela, le développeur full stack est parfait avec sa polyvalence ! Que ce soit en contrats salariés ou en missions freelance, le développeur full stack n’a que l’embarras du choix.

Le salaire d’un développeur full stack 

Le salaire d’un développeur full stack évolue en fonction de l’entreprise dans laquelle il exerce (PME, start-up, grande entreprise…) et de son niveau d’expertise. Pour un développeur full stack junior, son salaire tourne aux alentours de 33 000 euros annuels. Pour un développeur full stack en fin de carrière, la rémunération peut monter jusqu’à 65 000 euros par an. On compte en moyenne un seuil de 45 000 euros annuels. 

Pour un développeur full stack avec le statut d’indépendant, son chiffre d’affaires dépendra d’un plus grand nombre de critères : localisation, services proposés, clientèle visée, etc. Ses tarifs devront également être alignés avec ceux du marché, afin de ne pas dépasser ou être trop en dessous de ceux de la concurrence. 

salaire du Développeur full stack
métier de développeur full stack

Les types d’entreprise qui recrutent des développeurs full stack 

Le développeur full stack peut intégrer globalement tout type d’entreprise. Les start-ups sont plus enclines à opter pour ce genre de service, car le développeur full stack englobe un plus grand nombre de prestations, contrairement au développeur front-end ou back-end qui sont spécialisés dans un type de service en particulier. La polyvalence du développeur full stack ainsi que sa capacité à prendre en charge la totalité d’une création de sites ou d’applications font de ce poste un indispensable dans toute structure souhaitant déployer sa visibilité sur Internet. 

Après plusieurs années d’exercice, le développeur full stack peut choisir de se spécialiser dans un type de langage ou de développement précis. De cette façon, il pourra se positionner sur différentes missions, par exemple en ciblant une structure en particulier. 

Métiers similaires

FAQ

Les diplômes sont-ils reconnus ?

Oui, les diplômes sont certifiés par le ministère du travail. Ce sont des titres de niveau 6 et 7 inscrits au RNCP. Cette certification vous assure l’employabilité et le niveau de salaires attendus par rapport au nombre d’années d’études que vous avez effectuées. Nous vous invitons à visiter les pages concernant nos anciens étudiants pour vérifier par vous-même la qualité des parcours présentés.

Le rythme alterné en 1ère et 2e année

Depuis plusieurs années, nous travaillons en demi-journées pour tous les étudiants. C’est à dire que chaque jour de cours est condensé sur une demi-journée. Cette demi-journée alterne à chaque période de vacance scolaires. Cela vous permet d’organiser votre journée pour vos activités extra-curriculaires comme un engagement associatif, un emploi à temps partiel, un perfectionnement…

Comment financer mes études ?

Pour beaucoup d’étudiants, financer ses études est une préoccupation importante. Quand la famille ne peut subvenir à cette dépense importante, il est possible de trouver des alternatives pour étudier dans un établissement supérieur privé. Plusieurs choix s’offrent à vous :

  • L’alternance
    • Dès la troisième année étudier en alternance vous permet d’obtenir un salaire et de financer vos études. Vous pourrez travailler en contrat pro ou en contrat d’apprentissage (voir question “Types de contrats”).
  • Le job étudiant
    • Si vous ne trouvez pas de contrat alterné, le rythme des études pour les années concernées (3, 4 et 5 ou 4 et 5) vous permet tout de même d’exercer un job étudiant à l’extérieur pour financer vos frais de scolarité et votre vie étudiante. 
  • Le prêt étudiant
    • En première et deuxième année, vous pourrez passer par un prêt étudiant, de nombreuses offres existent aujourd’hui auprès de l’établissement bancaire de votre choix. 
  • Les bourses
    • Les bourses ne sont pas applicables à l’enseignement supérieur privé.

Y a-t-il des cours de soutien ?

Oui, en dehors des Ydays vous pouvez vous inscrire à de nombreux cours du soir pour le soutien dans de nombreuses matières essentielles. Cela permet notamment d’harmoniser le niveau rapidement en première année.

L’alternance, pour qui ?

Le contrat d’apprentissage

Quels publics ?

  • Les jeunes âgés de 16 à 29 ans révolus ;
  • Certains publics peuvent entrer en apprentissage au-delà de 29 ans révolus : les apprentis préparant un diplôme ou titre supérieur à celui obtenu, les travailleurs handicapés, les personnes ayant un projet de création ou de reprise d’entreprise et les sportifs de haut niveau.

A noter : les jeunes ayant achevé le premier cycle de l’enseignement secondaire (fin de 3ème) peuvent être inscrits en apprentissage, sous statut scolaire, dans un lycée professionnel ou dans un centre de formation d’apprentis dès lors qu’ils ont atteint l’âge de 15 ans révolus

Quels employeurs ?

  • Les entreprises relevant du secteur artisanal, commercial, industriel, agricole ainsi que les employeurs du milieu associatif et des professions libérales ;
  • Les employeurs du secteur public non industriel et commercial (fonctions publiques d’État, territoriales et hospitalières, ainsi que les établissements publics administratifs).

Le contrat de professionnalisation

Quels publics ?

  • Les jeunes âgés de 16 à 25 ans ;
  • Les demandeurs d’emploi âgés de 26 ans et plus ;
  • Les bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA), de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) ou de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) ;
  • Les bénéficiaires de l’allocation de parent isolé (API) dans les DOM et les collectivités de Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon ;
  • Les personnes ayant bénéficié d’un contrat aidé.

Quels employeurs ?

  • Tout employeur assujetti au financement de la formation professionnelle continue

L’État, les collectivités territoriales et leurs établissements publics administratifs ne peuvent pas conclure de contrat de professionnalisation.
Source : https://www.alternance.emploi.gouv.fr/  au 15/06/2021

Est-ce qu’Ynov est une école accessible sur concours ?

Il n’y a pas de concours écrit à proprement parler pour rejoindre un cursus Ynov. Votre motivation, vos compétences et votre profil seront évalués lors de votre entretien individuel avec le chargé d’admission de la filière visée. Le processus d’inscription à nos cursus Ynov est entièrement gratuit.

Quels sont les différents types de contrats ?

Voici en quelques mots la différence entre contrat d’apprentissage et contrat pro, vous trouverez tous les détails sur la page officielle du service public.

Contrat d’apprentissage

  • âge : 16 à 29 ans strictement sauf dérogation (voir le site officiel)
  • durée : Lorsque le contrat est à durée limitée, sa durée est de 6 mois au minimum à 3 ans au maximum.
  • type de contrat : CDD ou CDI
  • rémunération : Entre 27 % et 100 % du Smic suivant l’âge et le niveau d’études, ou le salaire minimum conventionnel si plus favorable.

Contrat de professionnalisation

  • âge : 16 à 25 ans et + sous conditions (prime d’activité, A.S.S., A.A.H., C.U.I.)
  • durée : S’il s’agit d’un CDD, la durée minimale est comprise entre 6 et 12 mois. Elle peut être allongée dans certaines situations.
  • type de contrat : CDD ou CDI
  • rémunération : Entre 55 % et 100 % du Smic suivant l’âge et le niveau d’études, ou 85 % de la rémunération minimale prévue par la convention collective ou l’accord de branche de l’entreprise si plus favorable

Les rythmes de l’alternance ?

Dès la 3ème ou la 4ème année d’études, votre rythme sera alterné. Vous passerez 50 % du temps + les vacances scolaires à plein temps en entreprise, et le reste du temps à l’école. Le rythme en entreprise est de 3j en entreprise / 2j à l’école chaque semaine, plus les vacances scolaires en entreprise.