Technicien lumière

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Le métier de Technicien lumière

Le Technicien lumière est en charge de l’éclairage dans le domaine du spectacle vivant et de l’audiovisuel. Son rôle est de mettre en œuvre des éclairages et des effets de lumière adaptés aux attentes du client. C’est ce qu’on appelle « la création d’un plan lumière ». Dans le cadre de son activité, il prépare, installe, désinstalle et gère également la maintenance ainsi que l’entretien du matériel technique. Il fait partie intégrante de l’arborescence des métiers techniques du spectacle.   

Les missions d’un Technicien lumière 

Le Technicien lumière est sollicité pour gérer tous les aspects d’un bon éclairage dans le cadre de l’élaboration d’un spectacle, d’une prestation ou d’un événement. Autonome dans l’exécution de ses missions, il travaille également en étroite collaboration d’autres intervenants (technicien audiovisuel, mixeur son, etc.). Comme mentionné précédemment, il intervient en termes de sélection, de montage, de démontage et de maintenance du matériel d’éclairage.  

Sa première mission est de prendre connaissance du cahier des charges et du synoptique du client. 

Il peut ainsi repérer les diverses contraintes et réaliser un dossier technique. Ce dernier consiste à répertorier tous les équipements techniques dont il a besoin pour créer un plan lumière sur mesure. Après avoir analysé les divers documents techniques, le Technicien lumière sélectionne son matériel et justifie chacun de ses choix par le biais d’un compte-rendu. Sa sélection concerne notamment le câblage lumière et électrique. 

Dans le cadre de ses fonctions, il doit aussi être en mesure d’établir un bilan de puissance pour prévoir l’alimentation des systèmes d’éclairage. Par la suite, il prépare l’ensemble du matériel nécessaire et utilise une signalétique pour faciliter sa mise en place. Garant du bon fonctionnement et de la sécurité du dispositif lumière, il utilise des outils de contrôle pour réaliser des tests. Son rôle consiste également à proposer des adaptations et à pallier les éventuels dysfonctionnements.  

Pour résumer, un Technicien lumière doit :  

  • Étudier le cahier des charges et le synoptique 
  • Monter un dossier technique et créer un plan lumière 
  • Réaliser des calculs électriques pour prévoir l’alimentation du système d’éclairage 
  • Préparer méthodiquement l’ensemble du matériel nécessaire 
  • Installer le dispositif lumière et réaliser des tests (fonctionnement, sécurité) 
  • Désinstaller et entretenir les équipements quotidiennement 
  • Proposer des adaptations et des solutions techniques
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Le profil type d’un technicien lumière

Pour être opérationnel et organisé, un Technicien lumière doit posséder une solide formation dans le domaine de l’audiovisuel, car c’est un métier qui demande de nombreuses compétences techniques. C’est notamment grâce à ses solides connaissances en éclairage scénique, en équipements lumière, en console de sécurité et d’éclairage qu’il peut créer un plan lumière et établir un bilan de puissance. Par ailleurs, il doit également être créatif, car il doit réaliser des choix en adéquation avec les besoins artistiques de son client (effets et jeux de lumière, etc.).  

Dans le cadre de son activité, le Technicien lumière doit avoir une forte capacité d’analyse. Après avoir étudié le cahier des charges et le synoptique, il doit avoir compris les besoins de son client et le projet sur lequel il doit intervenir. De plus, la lecture de plans et de documents techniques fait partie de son quotidien. De nombreux termes professionnels sont anglophones, il est donc essentiel qu’il maîtrise un anglais technique ou qu’il soit bilingue s’il exerce avec des clients internationaux. En plus d’avoir un sens pointu de l’analyse, il doit également être à l’aise dans la résolution de problèmes

Le Technicien lumière est totalement autonome dans la gestion de ses équipements, mais il est fait partie d’un projet où tous les métiers sont interdépendants. De ce fait, il doit avoir un bon esprit d’équipe et posséder d’excellentes compétences en communication pour interagir avec tous les intervenants (directeur technique, équipe de production, artistes, etc.). D’ailleurs, il est amené à collaborer avec des professionnels de l’éclairage (régisseur lumière, éclairagiste), il est donc important d’être humble pour favoriser une organisation de travail fluide et efficace.  

Le salaire d’un technicien lumière

Le salaire d’un Technicien lumière dépend de nombreux critères. Travaille-t-il en tant qu’employé ou en tant qu’intermittent du spectacle ? Exerce-t-il dans le secteur privé ou public ? Est-ce qu’il débute ou a-t-il des années d’expérience ? Vous l’aurez compris, il est difficile de définir une rémunération précise. En revanche, lorsqu’il débute en tant que salarié, il perçoit en moyenne un salaire annuel aux alentours de 21 600 euros. Bien entendu, sa rémunération évoluera en fonction de ses opportunités et de ses choix de carrière. Il peut développer d’autres compétences et travailler comme technicien lumière et son. Au fil des années, il peut évoluer vers le poste de régisseur lumière, d’éclairagiste, etc. 

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Quelles formations pour devenir technicien lumière ?

Le Technicien lumière fait partie des métiers techniques de l’audiovisuel, du spectacle et de l’événementiel. Au même titre que les autres intervenants, il participe à la création d’un univers et d’une ambiance. En plus de répondre aux attentes de son client, il doit satisfaire les pupilles d’un public. Ce métier passion demande une grande expertise et de la disponibilité.  Au-delà d’un savoir-faire, il faut aussi avoir un savoir-être afin d’être un collaborateur sur qui l’on peut compter et avec qui il est agréable de travailler au quotidien. Vous désirez apporter votre propre lumière ? Pour cela, Ynov Campus vous propose de vous lancer dans cette aventure passionnante et d’intégrer le Bachelor Audiovisuel! 

FAQ

Les diplômes sont-ils reconnus ?

Oui, les diplômes sont certifiés par le ministère du travail. Ce sont des titres de niveau 6 et 7 inscrits au RNCP. Cette certification vous assure l’employabilité et le niveau de salaires attendus par rapport au nombre d’années d’études que vous avez effectuées. Nous vous invitons à visiter les pages concernant nos anciens étudiants pour vérifier par vous-même la qualité des parcours présentés.

Le rythme alterné en 1ère et 2e année

Depuis plusieurs années, nous travaillons en demi-journées pour tous les étudiants. C’est à dire que chaque jour de cours est condensé sur une demi-journée. Cette demi-journée alterne à chaque période de vacance scolaires. Cela vous permet d’organiser votre journée pour vos activités extra-curriculaires comme un engagement associatif, un emploi à temps partiel, un perfectionnement…

Comment financer mes études ?

Pour beaucoup d’étudiants, financer ses études est une préoccupation importante. Quand la famille ne peut subvenir à cette dépense importante, il est possible de trouver des alternatives pour étudier dans un établissement supérieur privé. Plusieurs choix s’offrent à vous :

  • L’alternance
    • Dès la troisième année étudier en alternance vous permet d’obtenir un salaire et de financer vos études. Vous pourrez travailler en contrat pro ou en contrat d’apprentissage (voir question “Types de contrats”).
  • Le job étudiant
    • Si vous ne trouvez pas de contrat alterné, le rythme des études pour les années concernées (3, 4 et 5 ou 4 et 5) vous permet tout de même d’exercer un job étudiant à l’extérieur pour financer vos frais de scolarité et votre vie étudiante. 
  • Le prêt étudiant
    • En première et deuxième année, vous pourrez passer par un prêt étudiant, de nombreuses offres existent aujourd’hui auprès de l’établissement bancaire de votre choix. 
  • Les bourses
    • Les bourses ne sont pas applicables à l’enseignement supérieur privé.

Y a-t-il des cours de soutien ?

Oui, en dehors des Ydays vous pouvez vous inscrire à de nombreux cours du soir pour le soutien dans de nombreuses matières essentielles. Cela permet notamment d’harmoniser le niveau rapidement en première année.

L’alternance, pour qui ?

Le contrat d’apprentissage

Quels publics ?

  • Les jeunes âgés de 16 à 29 ans révolus ;
  • Certains publics peuvent entrer en apprentissage au-delà de 29 ans révolus : les apprentis préparant un diplôme ou titre supérieur à celui obtenu, les travailleurs handicapés, les personnes ayant un projet de création ou de reprise d’entreprise et les sportifs de haut niveau.

A noter : les jeunes ayant achevé le premier cycle de l’enseignement secondaire (fin de 3ème) peuvent être inscrits en apprentissage, sous statut scolaire, dans un lycée professionnel ou dans un centre de formation d’apprentis dès lors qu’ils ont atteint l’âge de 15 ans révolus

Quels employeurs ?

  • Les entreprises relevant du secteur artisanal, commercial, industriel, agricole ainsi que les employeurs du milieu associatif et des professions libérales ;
  • Les employeurs du secteur public non industriel et commercial (fonctions publiques d’État, territoriales et hospitalières, ainsi que les établissements publics administratifs).

Le contrat de professionnalisation

Quels publics ?

  • Les jeunes âgés de 16 à 25 ans ;
  • Les demandeurs d’emploi âgés de 26 ans et plus ;
  • Les bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA), de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) ou de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) ;
  • Les bénéficiaires de l’allocation de parent isolé (API) dans les DOM et les collectivités de Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon ;
  • Les personnes ayant bénéficié d’un contrat aidé.

Quels employeurs ?

  • Tout employeur assujetti au financement de la formation professionnelle continue

L’État, les collectivités territoriales et leurs établissements publics administratifs ne peuvent pas conclure de contrat de professionnalisation.
Source : https://www.alternance.emploi.gouv.fr/  au 15/06/2021

Est-ce qu’Ynov est une école accessible sur concours ?

Il n’y a pas de concours écrit à proprement parler pour rejoindre un cursus Ynov. Votre motivation, vos compétences et votre profil seront évalués lors de votre entretien individuel avec le chargé d’admission de la filière visée. Le processus d’inscription à nos cursus Ynov est entièrement gratuit.

Quels sont les différents types de contrats ?

Voici en quelques mots la différence entre contrat d’apprentissage et contrat pro, vous trouverez tous les détails sur la page officielle du service public.

Contrat d’apprentissage

  • âge : 16 à 29 ans strictement sauf dérogation (voir le site officiel)
  • durée : Lorsque le contrat est à durée limitée, sa durée est de 6 mois au minimum à 3 ans au maximum.
  • type de contrat : CDD ou CDI
  • rémunération : Entre 27 % et 100 % du Smic suivant l’âge et le niveau d’études, ou le salaire minimum conventionnel si plus favorable.

Contrat de professionnalisation

  • âge : 16 à 25 ans et + sous conditions (prime d’activité, A.S.S., A.A.H., C.U.I.)
  • durée : S’il s’agit d’un CDD, la durée minimale est comprise entre 6 et 12 mois. Elle peut être allongée dans certaines situations.
  • type de contrat : CDD ou CDI
  • rémunération : Entre 55 % et 100 % du Smic suivant l’âge et le niveau d’études, ou 85 % de la rémunération minimale prévue par la convention collective ou l’accord de branche de l’entreprise si plus favorable

Les rythmes de l’alternance ?

Dès la 3ème ou la 4ème année d’études, votre rythme sera alterné. Vous passerez 50 % du temps + les vacances scolaires à plein temps en entreprise, et le reste du temps à l’école. Le rythme en entreprise est de 3j en entreprise / 2j à l’école chaque semaine, plus les vacances scolaires en entreprise.