Technicien supérieur en machines industrielles
Le métier de technicien de maintenance industrielle
Une machine industrielle qui fonctionne anormalement ou tombe en panne peut entraîner des pertes considérables pour une entreprise. Pour les consommateurs, cela peut également être synonyme de retard de livraison ou de coupure dans un service dont ils dépendent. Heureusement, des professionnels sont spécialisés dans la maintenance, la réparation et l’optimisation de ces machines. Ce métier, c’est celui de technicien supérieur en machines industrielles. Non seulement il offre des perspectives de carrière intéressantes, mais la demande est en plus élevée !
Les missions du technicien supérieur en machines industrielles
Technicien de maintenance sur machines industrielles est un métier qui requiert des compétences techniques pointues, une connaissance approfondie des machines industrielles et des aptitudes à résoudre des problèmes complexes.
La journée type d’un technicien de maintenance peut varier en fonction du secteur industriel concerné, de la nature des équipements à entretenir et d’éventuelles urgences. De manière générale, son emploi du temps s’organise autour d’opérations de maintenance préventive, planifiées en amont afin d’assurer l’entretien des équipements. Cela peut impliquer de vérifier des niveaux d’huile, la tension de courroies ou encore le bon fonctionnement de capteurs.
Il intervient également en dépannage, où il est responsable de diagnostiquer le problème, d’identifier les pièces défectueuses et de mettre en place les actions correctives. Elles impliquent notamment de remplacer des pièces usées ou de régler des paramètres sur une machine industrielle.
En parallèle, le technicien de maintenance s’assure que le nombre de pièces de rechange est suffisant, commande les éléments manquants et assure l’organisation du stock. Enfin, il documente les interventions effectuées.
Les missions principales du technicien de maintenance industrielle :
- Assurer la maintenance préventive des machines
- Diagnostiquer les pannes
- Effectuer les réparations utiles au bon fonctionnement des machines
- Optimiser les performances des équipements
- Mettre en œuvre des procédures de sécurité
- Produire et maintenir la documentation technique
- Collaborer avec les équipes de production
- Gérer le stock des pièces de rechange
- Participer aux audits de sécurité
Au cours de sa carrière, il peut être amené à collaborer et/ou à faire évoluer ses responsabilités vers d’autres métiers liés à l’industrie (chargé d’industrialisation, chef de projet systèmes embarqués, métiers de la robotique notamment).
Quel profil pour envisager une carrière comme technicien de maintenance ?
Avis à tous les Géo Trouvetou, le métier de technicien de maintenance a sans doute tout pour vous séduire ! Profession technique s’il en est, elle s’adresse en priorité à celles et ceux qui s’intéressent au fonctionnement des machines ainsi que des systèmes mécaniques et électriques. Une curiosité technique, le goût de la recherche de solutions innovantes et la compréhension des nouvelles technologies sont donc autant de qualités qui prédestinent à se former à la maintenance industrielle. Ajoutez à cela un attrait pour le travail concret sur le terrain et la manipulation d’outils, et vous voilà en possession du portrait-robot idéal pour envisager ce genre de carrières.
Exercer le métier de technicien supérieur de maintenance industrielle implique un certain savoir-faire, acquis autant en cours qu’en entreprise. Une solide compréhension des principes mécaniques, électriques et électroniques est ainsi nécessaire pour diagnostiquer et résoudre efficacement les problèmes. Très concrètement, il faut maîtriser des outils de diagnostic (multimètres et oscilloscopes, par exemple) et savoir interpréter des schémas et des plans techniques. Quel que soit le domaine concerné, la connaissance et l’application des normes de sécurité constituent une base essentielle pour garantir un environnement de travail sûr pour soi-même comme pour les équipes de production. Enfin, pour les secteurs impliquant la maintenance d’équipements automatisés, des compétences de base en programmation peuvent être nécessaires.
Ces qualités techniques sont primordiales, il ne faut pas pour autant négliger les compétences relationnelles, jouant elles aussi un rôle essentiel. Travailler comme technicien de maintenance exige en effet tout autant de savoir travailler en autonomie que d’être capable de collaborer efficacement avec d’autres techniciens, des ingénieurs et des opérateurs, qui effectuent les interventions ou pilotent les opérations de maintenance à l’aide de logiciels de GMAO (Gestion de Maintenance Assistée par Ordinateur). L’optimisation des process industriels est un travail de groupe, simplifié par une bonne communication et une certaine adaptabilité.
Salaire moyen d’un technicien de maintenance
En moyenne, tous niveaux confondus, un technicien de maintenance industrielle touche un salaire mensuel compris entre 2 000 et 2 800 €. Ainsi, le salaire d’un technicien débutant se situe entre 1 500 et 2 000 € par mois. Ensuite, de nombreux cas de figure sont envisageables, en fonction des responsabilités assumées, d’une éventuelle spécialisation et des avantages prévus pour l’entreprise (treizième mois de salaire, primes). En fin de carrière, la rémunération peut ainsi approcher les 2 800 € par mois.
Formation pour devenir technicien de maintenance industrielle
Devenir technicien de maintenance industrielle implique dans un premier temps d’avoir le bac. Ensuite, des études secondaires sont inévitables. Le BTS maintenance industrielle est certes une option viable, mais un passage par l’université s’impose pour les postes plus techniques et/ou à plus hautes responsabilités.
Le Bachelor en Informatique proposé par Ynov Campus constitue une excellente porte d’entrée aux métiers de l’informatique et des nouvelles technologies, dont la robotique. Son cursus pédagogique est organisé autour de projets concrets, pour faciliter l’accès à l’emploi. L’alternance est par ailleurs ouverte dès la troisième année de Bachelor.
FAQ
Les diplômes sont-ils reconnus ?
Oui, les diplômes sont certifiés par le ministère du travail. Ce sont des titres de niveau 6 et 7 inscrits au RNCP. Cette certification vous assure l’employabilité et le niveau de salaires attendus par rapport au nombre d’années d’études que vous avez effectuées. Nous vous invitons à visiter les pages concernant nos anciens étudiants pour vérifier par vous-même la qualité des parcours présentés.
Le rythme alterné en 1ère et 2e année
Depuis plusieurs années, nous travaillons en demi-journées pour tous les étudiants. C’est à dire que chaque jour de cours est condensé sur une demi-journée. Cette demi-journée alterne à chaque période de vacance scolaires. Cela vous permet d’organiser votre journée pour vos activités extra-curriculaires comme un engagement associatif, un emploi à temps partiel, un perfectionnement…
Comment financer mes études ?
Pour beaucoup d’étudiants, financer ses études est une préoccupation importante. Quand la famille ne peut subvenir à cette dépense importante, il est possible de trouver des alternatives pour étudier dans un établissement supérieur privé. Plusieurs choix s’offrent à vous :
- L’alternance
- Dès la troisième année étudier en alternance vous permet d’obtenir un salaire et de financer vos études. Vous pourrez travailler en contrat pro ou en contrat d’apprentissage (voir question “Types de contrats”).
- Le job étudiant
- Si vous ne trouvez pas de contrat alterné, le rythme des études pour les années concernées (3, 4 et 5 ou 4 et 5) vous permet tout de même d’exercer un job étudiant à l’extérieur pour financer vos frais de scolarité et votre vie étudiante.
- Le prêt étudiant
- En première et deuxième année, vous pourrez passer par un prêt étudiant, de nombreuses offres existent aujourd’hui auprès de l’établissement bancaire de votre choix.
- Les bourses
- Les bourses ne sont pas applicables à l’enseignement supérieur privé.
Y a-t-il des cours de soutien ?
Oui, en dehors des Ydays vous pouvez vous inscrire à de nombreux cours du soir pour le soutien dans de nombreuses matières essentielles. Cela permet notamment d’harmoniser le niveau rapidement en première année.
L’alternance, pour qui ?
Le contrat d’apprentissage
Quels publics ?
- Les jeunes âgés de 16 à 29 ans révolus ;
- Certains publics peuvent entrer en apprentissage au-delà de 29 ans révolus : les apprentis préparant un diplôme ou titre supérieur à celui obtenu, les travailleurs handicapés, les personnes ayant un projet de création ou de reprise d’entreprise et les sportifs de haut niveau.
A noter : les jeunes ayant achevé le premier cycle de l’enseignement secondaire (fin de 3ème) peuvent être inscrits en apprentissage, sous statut scolaire, dans un lycée professionnel ou dans un centre de formation d’apprentis dès lors qu’ils ont atteint l’âge de 15 ans révolus
Quels employeurs ?
- Les entreprises relevant du secteur artisanal, commercial, industriel, agricole ainsi que les employeurs du milieu associatif et des professions libérales ;
- Les employeurs du secteur public non industriel et commercial (fonctions publiques d’État, territoriales et hospitalières, ainsi que les établissements publics administratifs).
Le contrat de professionnalisation
Quels publics ?
- Les jeunes âgés de 16 à 25 ans ;
- Les demandeurs d’emploi âgés de 26 ans et plus ;
- Les bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA), de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) ou de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) ;
- Les bénéficiaires de l’allocation de parent isolé (API) dans les DOM et les collectivités de Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon ;
- Les personnes ayant bénéficié d’un contrat aidé.
Quels employeurs ?
- Tout employeur assujetti au financement de la formation professionnelle continue
L’État, les collectivités territoriales et leurs établissements publics administratifs ne peuvent pas conclure de contrat de professionnalisation.
Source : https://www.alternance.emploi.gouv.fr/ au 15/06/2021
Est-ce qu’Ynov est une école accessible sur concours ?
Il n’y a pas de concours écrit à proprement parler pour rejoindre un cursus Ynov. Votre motivation, vos compétences et votre profil seront évalués lors de votre entretien individuel avec le chargé d’admission de la filière visée. Le processus d’inscription à nos cursus Ynov est entièrement gratuit.
Quels sont les différents types de contrats ?
Voici en quelques mots la différence entre contrat d’apprentissage et contrat pro, vous trouverez tous les détails sur la page officielle du service public.
Contrat d’apprentissage
- âge : 16 à 29 ans strictement sauf dérogation (voir le site officiel)
- durée : Lorsque le contrat est à durée limitée, sa durée est de 6 mois au minimum à 3 ans au maximum.
- type de contrat : CDD ou CDI
- rémunération : Entre 27 % et 100 % du Smic suivant l’âge et le niveau d’études, ou le salaire minimum conventionnel si plus favorable.
Contrat de professionnalisation
- âge : 16 à 25 ans et + sous conditions (prime d’activité, A.S.S., A.A.H., C.U.I.)
- durée : S’il s’agit d’un CDD, la durée minimale est comprise entre 6 et 12 mois. Elle peut être allongée dans certaines situations.
- type de contrat : CDD ou CDI
- rémunération : Entre 55 % et 100 % du Smic suivant l’âge et le niveau d’études, ou 85 % de la rémunération minimale prévue par la convention collective ou l’accord de branche de l’entreprise si plus favorable
Les rythmes de l’alternance ?
Dès la 3ème ou la 4ème année d’études, votre rythme sera alterné. Vous passerez 50 % du temps + les vacances scolaires à plein temps en entreprise, et le reste du temps à l’école. Le rythme en entreprise est de 3j en entreprise / 2j à l’école chaque semaine, plus les vacances scolaires en entreprise.